Veolia et Nestlé s'associent pour le recyclage des plastiques
Ce lundi 18 mars, Nestlé et Veolia ont annoncé leur projet de collaboration pour l’amélioration du recyclage des déchets plastiques souples tels que les sacs ou sachets, reconnus comme principale source de pollution environnementale. Le projet sera mené dans " onze pays prioritaires " en Asie, en Afrique, en Amérique latine et en Europe.
Les deux géants veulent explorer "diverses technologies afin d'établir des modèles de recyclage viables " dans les pays concernés, et pour y arriver ils utiliseront notamment la pyrolyse. La pyrolyse est une technique qui consiste à détruire les molécules de plastiques par l'augmentation importante de sa chaleur dans une atmosphère sans oxygène. Ainsi, par cette technique un plastique, aussi sale soit-il, pourra être réutilisé comme contenant propre, apte à être en contact avec les aliments.
Ce partenariat donne l'occasion à Nestlé d'atteindre ses objectifs environnementaux.En signant le Pacte national sur les emballages plastiques le groupe s'est engagé à rendre 100 % de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025. Le vice-président directeur responsable des opérations de Nestlé rappelle que : "grâce à la technologie et au savoir-faire de Veolia, nous lancerons plusieurs projets pilotes dans divers pays, avec l’intention de les déployer par la suite à l’international ".
Veolia rappelle que : "le modèle de collecte doit être réinventé selon les pays". Les deux industriels s'engagent à améliorer les filières de recyclage existantes et misent sur la participation des consommateurs, qui selon eux reste un maillon indispensable de la chaîne. Veolia endossera le rôle de recycleur et de fournisseur.
Les entreprises annoncent que d'autres pistes seront explorées afin de récompenser le geste de tri moyennant une récompense financière. Sera également mis en place un système de financement de collecte comme c'est le cas en Europe avec les filières à Responsabilité Elargie du Producteur (REP). L’éco-organisme français Citeo, financé par les industriels pour le recyclage de leurs déchets, pourrait exporter son modèle.