Un pesticide dangereux fait son grand retour aux États-Unis


Décidément, personne ne résiste à la firme Bayer-Monsanto. Récemment le gouvernement américain a décidé de renouveler l'autorisation du "dicamba", un pesticide pourtant considéré comme très dangereux pour les populations. La multinationale spécialisée dans les semences OGM ne rencontre aucun obstacle, local ou international, à la commercialisation de ses produits phytosanitaires très controversés.


Cet herbicide à large spectre, cousin du glyphosate, a vu son utilisation s'intensifier ces dernières années notamment depuis que Monsanto a créé des semences de soja et de coton, génétiquement modifiées, capables de résister au "dicamba". Mais voilà, ce produit est accusé non seulement de nuire à la santé des personnes mais aussi à la culture des champs voisins, puisqu'il tue les plantes qui ne sont pas adaptées. Pourtant, l'Agence américaine de protection de l'environnement (APE) et le ministre de l'Agriculture Sonny Perdue y voit une réelle avancée. "Cet herbicide permet d'offrir des options aux agriculteurs". Des options appréciées par certains exploitants et fortement dénoncées par d'autres qui souhaitent avant tout protéger la biodiversité de la planète.


L'EPA a donc décidé de durcir les conditions d'utilisation du produit. Il est désormais interdit d'effectuer un épandage plus de 45 jours après les semis de soja et 60 jours après les semis de coton. De plus, le pesticide ne pourra être appliqué que par des personnes certifiées. De biens faibles dispositions lorsque l'on sait que l'année dernière, le "dicamba" a été utilisé sur près de la moitié des cultures de soja rien qu'aux États-Unis.




JE FAIS UN DON | JE SOUTIEN UN MÉDIA LIBRE ET INDÉPENDANT

Avec vos dons et abonnements nous plantons des arbres et finançons des projets éco-responsables


A partir de

4,95€

COUVERTURE 1.jpg

  | EN VENTE |  

kjuilo.jpg
jj.jpg