Les pluies de plastique aux États-Unis: un phénomène inquiétant

Une étude récente "Il pleut du plastique" révèle une information assez inquiétante: de microscopiques fibres de plastique multicolores ont été découvertes aux États-Unis, dans la chaîne de montagnes des Rocheuses. Cette information nous amène à nous questionner sur les quantités de plastiques présents dans l'air, l'eau et le sol.


Image caricaturale d'une "pluie de plastique". Crédit photo: Mitya Sidor

Aux États-Unis, lorsque Gregory Wetherbee a analysé des échantillons d'eau de pluie prélevés dans les Rocheuses, il a découvert de microscopiques fibres plastiques de toutes les couleurs. Parmi les échantillons étudiés, 90% d’entre eux contenaient du plastique.


Les chercheurs ont estimé qu’il pleut chaque année l’équivalent de 120 à 300 millions de bouteilles d’eau en plastique sur les parcs nationaux et les zones sauvages protégées de l'ouest des États-Unis.


Le chercheur Wetherbee, de l'US Geological Survey a confié à The Guardian qu’il s’attendait simplement à trouver des particules minérales et de sol. "Je pense que le résultat le plus important que nous pouvons partager avec le public américain est qu'il y a plus de plastique qu'il n'y paraît […] C'est sous la pluie, c'est dans la neige. Cela fait maintenant partie de notre environnement".


Le phénomène est certes inquiétant, mais il n'est pas nouveau. D’autres études avaient également informé avoir trouvé des microplastiques dans la chaîne montagneuse des Pyrénées, dans les lacs et rivières du Royaume-Uni ou encore dans les eaux souterraines aux États-Unis ou dans les profondeurs des océans.


Ces particules viennent de la dégradation progressive du plastique non recyclé, des fibres plastiques contenues dans les vêtements et rejetées à chaque lavage.


Au final, on prévoit que 11 milliards de tonnes de plastique s'accumuleront dans l'environnement d'ici 2025 et la production de plastique ne faiblit pas. Les chercheurs estiment qu’un Américain moyen consomme 340 g de plastique par jour. Ces microparticules seraient transportées par le vent et la pluie sur des centaines, voire des milliers de kilomètres.


On peut facilement imaginer inhaler d’infimes particules de plastique ou en ingérer par la nourriture et l’eau. On en avalerait environ 5 g par semaine, l’équivalent d’une carte de crédit. Maintenant que l'on connaît tous ces chiffres, il est temps d'agir !


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