Les émissions d'ammoniac atmosphérique ont été sous-estimées

Mis à jour : 10 déc. 2018

Une nouvelle étude menée par les chercheurs du CNRS et de l'Université libre de Bruxelles, au sujet de l'ammoniac, soulève une nouvelle fois la responsabilité écologique des élevages intensifs ainsi que la production industrielle d'engrais. Une pollution largement sous-estimée à l’échelle de la planète.


c@Всеволод Чуванов

En effet, d'importantes sources de ce composé chimique, l'ammoniac, NH3 proviennent essentiellement de la production de bétail et d’engrais industriels. Il est émis par les déjections des animaux et les engrais azotés. Son excès dans l’environnement contribue à perturber les écosystèmes ainsi que le climat et sa répartition en particules fines pénètre dans les voies respiratoires.


Ce sont des données relevées par satellites tous les jours pendant près de dix ans par le centre national d’études spatiales qui ont permis de repérer entre 2008 et 2016, ces importantes sources de NH3 et de réaliser ainsi une cartographie mondiale de l'ammoniac atmosphérique au kilomètre carré. Leur premier constat: Les émissions d'ammoniac atmosphérique ont été sous-estimées. Un constat qui suggère une meilleure gestion des impacts de la pollution par l'ammoniac passant par une révision complète des émissions de ce gaz.


Enfin concernant l'origine essentiellement agricole des émissions d'ammoniac, il serait donc indispensable d'inclure cette étude dans tous les projets d'élevages industriels à venir afin de prévoir leurs impacts.




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