L’ENVERS DE LA «FAST-FASHION»

Dans ce monde constamment pris par une envie frénétique quasi incontrôlable, de consommer et consommer encore plus, l’industrie textile ne fait pas figure d’exception. Pire, elle est à l’origine d’un modèle qui désormais joue un rôle prépondérant dans ce système destructeur. Depuis 20 ans, les grosses multinationales de l’habillement ont décidé d’envahir le marché en proposant toujours plus pour toujours moins cher.


Le résultat est sans appel: nos vêtements sont aujourd’hui responsables d’une pollution environnementale massive et d’une dégradation, sans précédent, des conditions de travail.

Ce phénomène a un nom: la «fast-fashion». Fort heureusement, des collectifs, des associations et des marques se développent pour alerter mais aussi proposer des alternatives aux consommateurs. Partons ensemble à la découverte de ce qui se cache derrière l’étiquette de nos t-shirts.


Le quartier des tanneries à Dhaka, la capitale du Bangladesh, pollué par les produits chimiques et les déchets des usines. © Sk Hasan Ali

Il convient de commencer ce dossier par révéler maintes fausses-affirmations qui circulent depuis quelques mois quant aux conséquences d’une industrie de l’habillement sans limites. Contrairement aux informations véhiculées sans contrôle par de nombreux médias, le secteur n’est pas le deuxième plus polluant au monde.


Malgré une enquête extrêmement poussée de Vanessa Friedman, une journaliste du New York Times, personne n’est en capacité de dire avec certitude l’origine de cette rumeur. Quoi qu’il en soit d’autres chiffres, aujourd’hui vérifiés, font tout aussi froid dans le dos. Un bouklet réalisé par l’association Universal Love en partenariat avec l’Ademe intitulé «Le revers de mon look, quels impacts ont mes vêtements sur la planète?» fait état que le secteur émettrait pas moins de 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre. Entendez par là que nos vêtements pollueraient plus que l’ensemble des vols internationaux et du trafic maritime réunis.


Pour comprendre cette situation à première vue invraisemblable, il est important de savoir que la pollution ne se limite pas à la confection de nos habits. De la production du coton, à la destruction du bien, en passant par le transport mais aussi le lavage en machine, chacune des étapes de la chaîne est aujourd’hui problématique car source de dégâts environnementaux et de conditions de vie inhumaines notamment pour les populations locales. L’envers de la «fast-fashion», très peu visible en France, est un véritable fléau de l’autre côté du monde. Rivière contaminée aux produits chimiques, environnements dégradés pour des siècles par les déchets des usines, rien ne semble freiner la logique de maximisation des profits mise en place par les grosses multinationales de l’habillement.


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