L'Affaire du siècle: François de Rugy répond aux ONG

Ça y est le gouvernement français a décidé de réagir face à la dernière pétition montante l'accusant de son inaction concernant le réchauffement climatique. Vous n'êtes pas censés ignorer que depuis plusieurs jours, une pétition nationale, appelé "l'Affaire du siècle" rencontre un franc succès. Quatre ONG françaises ont décidé d'attaquer l'État en justice pour le pousser à revoir à ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire.


Marche pour le climat du 8 décembre 2018. Crédit photo: Greenpeace

Pour cette première déclaration, c'est le ministre de la transition écologique et solidaire qui monte au créneau. François de Rugy a récemment déclaré que cet engouement était tout simplement "une réplique des gilets jaunes". Rappelons tout de même que plus de 1,7 millions de personnes ont déjà signé cette pétition en l'espace de seulement quelques jours. Les "gilets jaunes" avaient réussi à récolter plus d'un million de signatures pour leur mouvement, à la base centré sur l'augmentation des prix du carburant.


Interrogé ce mercredi matin par Le Parisien, François de Rugy s'est dit "agréablement surpris" et "heureux que les citoyens s’expriment pour lutter contre le dérèglement climatique". Quand on lui demande s'il a signé cette pétition, le ministre de la transition écologique et solidaire répond: "Une pétition pour le climat, oui, je signe. Une pétition pour attaquer l’Etat, non". Il rajoute: "Ce n’est pas à des juges de forcer le gouvernement à prendre une loi". Pour ce dernier, ce mouvement et celui des "gilets jaunes" sont opposés et il sera difficile de trouver la juste mesure capable de satisfaire tout le monde. Il justifie également l'augmentation des émissions en 2017 par la reprise de la croissance et les hivers compliqués auxquels nous avons fait face. "Probablement aussi parce qu’on a dû faire plus appel aux centrales thermiques car les hivers étaient rigoureux et plusieurs centrales nucléaires étaient en arrêt".


En conclusion, François de Rugy tient à souligner que le gouvernement français "n'abdique pas" concernant les problèmes climatiques. De nouvelles mesures feront rapidement leur apparition pour continuer sur ce que l'État estime "être la bonne voie à suivre". Rappelons tout de même, que la plupart des pays européens dont la France ne respectent pas les mesures prises lors de la COP 21 à Paris. De plus, aucun représentant français n'était présent lors de la dernière COP 24 en Pologne. Difficile de croire en de bonnes résolutions du gouvernement pour cette nouvelle année.





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