Espace : le mystère de la vie peut-être résolu ?
Des chercheurs ont dégagé une nouvelle piste quant à ce qui aurait pu créer la vie sur la Terre; la collision avec une autre planète, il y a 4,6 milliards d’années, serait peut-être le facteur déterminant de la présence de la vie sur notre monde.
Theia est ce que l’on appelle une protoplanète, dotée d’un noyau riche en soufre. Elle est soupçonnée d’avoir percuté notre planète il y a plusieurs milliards d’années, et ce serait ce qui est à l’origine de la formation de la lune selon une théorie très largement acceptée par la communauté scientifique.
Mais ce n’est peut-être pas tout ce que le choc aurait entraîné. Selon des chercheurs de l’université de Rice (Houston, Etats-Unis), le crash aurait pu avoir encore plus d’effet; des éléments volatils comme le carbone, l’azote, et l’hydrogène de soufre, nécessaire à la vie, se seraient déposés à ce moment très précis sur Terre. Si jusqu’alors, l’on pensait que ces éléments avaient été déposés par des météorites primitives, des inégalités ont montré que cette théorie n’était probablement pas la bonne ( pour résumer, il y aurait 40 parties de carbone pour chaque partie d’azote sur terre, soit le double de ce que l’on peut retrouver dans les météorites évoquées). Ainsi, une étude a été menée pour déterminer si les substances avaient pu être amenées par un autre moyen, et lequel.
Parallèlement, des expériences ont été menées pour recréer les conditions de création du noyau de Theia, pour pouvoir déterminer la quantité de substance qu’elle transportait, de quelle manière étaient-elle disposées, de quoi son noyau était composé, etc. Et là, les données se sont rejointes.
Si plusieurs centaines de millions de scénarios pour savoir comment la Terre a obtenu ces substances ont été envisagés, une théorie s’est alors détachée; toutes les preuves concordent vers la théorie de la collision de la terre avec une autre planète, et le noyau de cette autre planète, pour que l’équation fonctionne, doit être constitué comme celui de Theia. Les météorites ont peut-être contribué au phénomène, mais il s’avère que la majeure partie du phénomène est vraisemblablement l’oeuvre du crash.
Une nouvelle avancée remarquable vers la résolution du mystère de la vie …