Coronavirus: la faune sauvage bénéficie indirectement de l'épidémie

C'est une bonne nouvelle pour certaines espèces menacées. En raison de la propagation du Coronavirus, la Chine a décidé d'interdire la commercialisation d'espèces animales sauvages sur son territoire. Suspectée d'être à l'origine de la première transmission du virus à l'être humain, la consommation d'animaux sauvages reste une tradition millénaire bien ancrée en Chine.


Après le virus du Sras il y a 17 ans et suite à l'épidémie de Coronavirus, la Chine a décidé de changer certaines de ses habitudes. Parmi les nouvelles mesures: l'interdiction complète de commercialisation et de consommation d'animaux sauvages.


Cette décision a été saluée par les défenseurs des animaux comme Jeff He, directeur pour la Chine du Fonds international pour la protection des animaux. "Nous applaudissons cette interdiction qui montre que le gouvernement chinois est déterminé à changer une tradition millénaire, totalement inappropriée dans la société actuelle".


Soupçonnées d'être à l'origine de l'épidémie, la consommation d'espèces sauvages, notamment en médecine traditionnelle, est pratique courante dans certains marchés chinois. Certains animaux comme les pangolins, pourtant menacés d'extinction, sont très prisés pour leur viande et leurs écailles.


Reste à savoir si la Chine maintiendra une telle mesure dès lors qu'un vaccin sera disponible pour le Coronavirus. Nul doute que sa décision influencera nombre de gouvernements à travers le monde qui continuent d'autoriser la consommation d'animaux sauvages.



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