Afrique: Protéger les espèces animales avec le développement du tourisme faunique

Mis à jour : 19 mai 2020

La protection de la faune en Afrique est un immense défi étant donné que le commerce illégal d’animaux sauvages est un marché lucratif qui représente, à lui seul, 23 milliards de dollars chaque année.


Le rapport du WTTC, World Travel and Tourism Council, cherche à sensibiliser les pays et les populations sur l’importance du tourisme durable pour lutter contre la décimation des espèces animales protégées.


Le tourisme faunique en Afrique permettrait de protéger ces espèces contre le braconnage et le trafic. L’argent récolté servirait à la création de parcs nationaux et de réserves, à l’emploi de rangers et permettrait d’accueillir des touristes mieux avertis sur la question de la protection environnementale.


Le développement économique des pays asiatiques est une de ces opportunités à saisir pour les pays d’Afrique avec des flux de voyageurs à la recherche d’un séjour respectueux de la nature, au milieu de la faune.

Certains pays africains commencent à s’engager, voyant des intérêts écologiques mais aussi économiques (le tourisme mondial de la faune rapporte cinq fois plus que celui du commerce illégal d'animaux et tend à se développer). Le Kenya a encouragé les communautés locales à se former aux métiers de rangers, de guides, d’interprètes ou à l’accueil de touristes et a mis en place des stratégies de gestion et de surveillance des terres contre le trafic des braconniers.

La prise de conscience est nécessaire quand on sait que plus de 20 000 espèces animales et florales disparaissent chaque année sur la planète.



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