Océane Entfellner
juin 222 Min
En Russie, la ville de Verkhoyansk a constaté un nouveau record de température dans le cercle arctique. Le réchauffement climatique dans ces régions fait craindre de nombreux problèmes écologiques inhérents.
Au nord de la Sibérie orientale, ce samedi 20 juin, la station météorologique de Verkhoyansk a enregistré un nouveau record historique de température: 38°C. Le précédent record du 25 juillet 1988 était fixé à 37,3°C à la même station météorologique. La ville est pourtant comptée parmi les plus froides du monde: les températures peuvent descendre jusqu’à – 45°C en hiver.
Cet épisode de chaleur est malheureusement loin d’être un cas isolé dans la région: la Sibérie a enregistré son mois de mai le plus chaud et l'hiver était également au-dessus des normales de saison. Jeff Berardelli, météorologue de CBS a tweeté: "ce qui se passe en Sibérie cette année est tout simplement remarquable. Le genre de temps que nous attendions d'ici 2100, 80 ans plus tôt que prévu. En comparaison, Miami n'a atteint 100°F (37,8°C) qu'une seule fois".
Ce qui inquiète surtout, c’est que le phénomène n’est pas prêt de s’enrayer: la fonte des glaces sous l’effet du réchauffement climatique entraîne à son tour, une accélération du changement du climat. L’Arctique est nécessaire à notre planète: sa surface blanche réfléchit les rayons du soleil en direction de l’espace ce qui permet de maintenir une température fraîche dans la région et de réguler celles sur l’ensemble de la planète. Le réchauffement climatique fait aussi craindre des incendies et la destruction progressive de la faune en Arctique. Fin mai, la fonte des glaces avait par exemple été responsable du déversement de 20 000 tonnes d’hydrocarbures à la centrale thermique de Norilsk, en Arctique.